Voila le chapitre 8.

- Si je viens de t’entendre à l’ instant. C’était protecteur mais quand même je sais me défendre…
- Hein mais je n’ai rien dit ! Pas vrai Lisa ??
- C’est vrai Marine il n’a rien dit. Tu vois que tu ne vas pas bien, tu te sens mal ? T’es sûre que tu veux partir maintenant ?
- Euh non… Oui tu dois avoir raison bon je vais m’habiller.
Leurs visages éberlués disparurent quand je rentrais dans la salle de bains m’habiller.
Je me dévisageai dans le miroir. J’avais l’impression d’être pâle et mes yeux ressortaient beaucoup sur ma peau. La phrase que Dan a dite, mais n’as pas dite m’embêtais un tantinet. Je ne comprends pas, je suis sûre et certaine de l’avoir entendue distinctement. Je suis en train de perdre la tête ou quoi ?
Je passai ma mèche de cheveux derrière les oreilles, et aperçu un tout petit dessin. Me rapprochant du miroir, je distinguai un minuscule papillon. Très joli. Lisa avait dus me la dessiner pendant ma période d’inconscience. Elle ne pensait qu’à ça ? Mmh.
J’entendis la voix anxieuse de Lisa à travers la porte.
- Marine tu vas bien ? On s’inquiète.
- Oui oui j’enfile mon t-shirt et j’arrive. Au fait très joli le papillon, t’as appris à faire ça où ?
- Hein mais quel papillon ? Tu es sûre que tu vas bien ? Répondit-elle de plus en plus nerveuse.
- Ben…Euh no-non rien. Je me suis trompée désolée.
Et je partis dans un rire forcé.
- Hm… Dépêche-toi alors.
Je m’approchai un peu plus du miroir, afin de l’observer de plus près. Bizarre. J’ouvre alors le robinet, humidifie ma main, et frotte pendant 1 minute. Avec frustration, je n’arrive pas à le faire disparaitre. Alors, pour plus de prudence, je remets ma mèche par-dessus et sors de la salle de bains en mordillant avec acharnement mes ongles.
Mes deux amis étaient en train de chuchoter et j’étais sûre qu’ils parlaient de moi. D’un coup ma colère voulu sortir, mais je l’en empêcha, ce qui donna un résultat un peu… bizarre. Comme toute cette journée en fait. J’étais furieuse, mais parlait avec calme et froideur.
- Ca va, ne vous gênez pas surtout. Faites comme si je n’étais pas là hein. 
Ils s’écartèrent l’un de l’autre d’un air coupable, du rouge aux joues.
Qu’es ce qui n’allait pas ? La journée était tous sauf normale et j’en avais marre, surtout qu’il n’y avait aucune raison. J’ai retrouvé mon meilleur amie, qui avait fugué pour moi, et avait fait connaissance avec Lisa, et ils s’entendaient bien. Je ne suis pas allée au collège, et je suis toute propre. Je devrai me sentir bien, très bien, mon moral au summum de lui-même.
Mais au lieu de ça, une impression de mal, que tout allait de travers. 
Je traversai la salle, d’un pas vif, ils me regardèrent. J’ouvris la porte, et m’arrêta sur le seuil.  
- Je veux être seule. Ne vous avisez pas de me suivre.
Et je claquai la porte derrière moi. Le vent m’enveloppa de son halo de fraicheur, et contrastait avec le soleil brulant qui essayait de m’atteindre. Pourtant je ne le sentais pas.
Malgré moi, je souhaitais entendre une porte s’ouvrir derrière moi, une voix m’appeler. Des pardons, des paroles de réconfort. Des « tout va bien » même si tout va mal. Des amis.
Mais rien. Rien ne vient, mes oreilles ne détectèrent rien. Je les sentais me regarder à travers les carreaux. Mais je ne voulais pas me retourner, j’avais peur qu’ils voient mes grosses larmes couler. Dan, aide moi...
Mais qu'es-ce qu'elle a ?
Encore ça ? Pourquoi j’entendais sa voix résonner dans ma tête ?...J’ai peur !
Je continuais à marcher, à côté du vent froid et gracieux, qui séchait mes larmes, et menait mes pas jusqu'à chez moi, ou je m’allongeai sur mon lit, et pleura toutes les larmes de mon corps sur mon oreiller. Ma dernière pensée, fut de me dire que ma crise n’était pas normale. Rien de vraiment spécial ne s’était passé mais pourtant quelque chose ne tournait pas rond…

Suspense...;)

Chapitre 7, me voila !

Il me dévisagea et porta sa main a sa bouche.
- Ma…Marine ?!
- Dan ???!
- MARIIINE !
Il se jeta sur moi, je pleurai et rigolai. C’était Dan, mon meilleur de mon ancienne ville. On se connaît depuis très longtemps, et on s’aime beaucoup. C’est avec lui que je passais les meilleurs moments, et il me connaissait par cœur. Enfin me connais toujours j’espère. Lisa se gratta la gorge.
- Oh, voici Dan Périgny, meilleur ami d’enfance, et voici Lisa Androwski.
- Enchanté mademoiselle, dit Dan, tout sourire, a Lisa.
Elle gloussa.
- Enchantée de même, fit-elle en lui serrant la main.
Je souris, c’était agréable de voir mon ancien ami être amis avec Lisa.
- Bon j’espère que tu prends bien soin de Ma Marine ?
- Euh oui, je crois. A par que je viens de lui mettre du vomis tout vas bien. Tu m’en veux pas j’espère ?
- Oh t’inquiète ce n’est pas important, ce qui est important c’est que j’en ai moi sur mon T-shirt NY ! Regarde-moi ça, dit-il en soupirant, il est foutu. Bon au pire c’est pas si grave que ça.
- Mmh…Ouais. Mais Marine avait du sang partout, c’était affreux.
- T’exagère pas un peu ? J’en avais à peine. Répondis-je d’une voix faible.
- Marine tu saignais ? dis Dan avec inquiétude. Ça va mieux maintenant ?
Peu a peu je remarquais que leurs voix devenaient indistinctes, alors je portai ma main à mon front et la ressortie pleine de sang frai, mélangé a un peu de vomis. Beurk. Et je m’évanoui.

                                                         *  *   *


J’ouvris les yeux et retrouvai deux visages affolés au-dessus de moi.
- Tu crois qu’elle va bien ?! dit Lisa d’une voix tremblante
- Oui bien sûr…sorti Dan en me secouant. Héhoo la belle aux bois dormants, on se réveille.
- Hein ?! Arrêtez de crier. Vous me faites mal à la tête !
- Quoi, j’ai à peine chuchoté ! s’indigna mon meilleur ami.
- Chut !
Je portai la main à ma tête et toucha un bandage.
- Aïe, ça fait mal …
- Tu m’étonnes quelle idée d’aller au collège dans cet état ?!
- Il faut dire que quand tu n’es plus là pour m’encadrer, je fais pleins de bêtises, répondis-je avec amusement.
- Quoi et moi alors ?! Contra Lisa
- Oh, Mlle. Vomis, il y a deux minutes t’étais pas en train de tenir soin de ma marine c’est elle qui t’aidait j’te rappelle.
- Oh mais … Pff !
Puis elle alla dans la salle de bain se nettoyer tranquillement, et pour parallèlement me laisser seule avec mon ami de toujours. Et bien sûr pour montrer son indignation.
Dan soupira. Je remarquai que j’étais propre et dans un peignoir de bain.
- Mais… Enfaite on est où là ?
Il sourit.
- Eh bien bienvenue dans ma très chère demeure Marine.
Il écarta les bras pour me montrer l’étendue de sa « demeure ». C’était un petit appartement mignon, disposant d’un petit salon quand même spacieux, puis je distinguais une cuisine avec le matériel adéquat, puis un couloir qui devait mener à une chambre ou deux, avec des toilettes et, comme Lisa était partie par-là, certainement une salle de bain.
- Eh bien on peut dire que tu es bien installé. C’est mignon en tout cas.
- Et oui !
- Rassure-moi. C’est bien Lisa qui m’a lavé ?
- Oui t’inquiète pas je ne me suis pas aventuré car elle m’a vivement menacer que si j’entrai ne serai-ce qu’un orteil dans ma belle salle de bains, elle me ferait souffrir atrocement et me tuerai a petit feux, dit-il en prenant la voix de Lisa.
- Ah ok.
Je refis le nœud du peignoir pour éviter qu’il se relâche sans prévenir, et me levai brusquement.
- Oups.
La salle tanguai autour de moi je pris donc le temps de me rassoir puis en portant la main à ma blessure, me relever timidement, en ayant peur de nouveau voirla salle bouger. Dan m’observait sans mot dire.
- Quoi ? J’ai le bout du nez vert ?
- Non mais ce n’est pas normal tu ne m’as même pas demandé pourquoi je suis ici. Avant il suffisait que je m’absente une journée pour que tu me saute dessus pour me poser pleins de questions de pourquoi du comment. Tu m’adore toujours autant hein ? dit-il pensivement, avec une mine triste.
Je vins m’asseoir à cote de lui et posa ma tête sur son épaule entourant son buste de mes bras.
- Oh Dan je t’adore toujours autant, mais là désolée je n’ai pas eu le temps.
Je le serai contre moi et savourai nos retrouvailles en silence. Ça me faisait bizarre de sentir de nouveau son parfum.
- Bon alors raconte-moi pourquoi et tu là.
- J’ai fugué. Répondis-t-il simplement
Je sursautai et m’écartai pour le regarder mieux, de mes yeux écarquillés. Il évitait mon regard, mais je pris son visage dans ma main et le força à me regarder. Ce qu’il fit douloureusement.
- Tu as quoi ?!
- Tu sais je n’ai pas vraiment fugué, ma tante habite ici, et c’est son appartement, seulement elle n’est jamais là. Et bien sûr, ma mère est prévenue maintenant…Ah, ce que j’ai hâte d’être majeur. Enfin bref, t’imagine même pas comment c’est l’enfer sans toi là-bas ! Tout a changé, et le groupe a volé en éclat. Tu dois revenir, j’ai parfois l’impression d’être le seul qui remarque que tout le monde se disperse ! Les mecs deviennent irrespectueux de tes anciennes amies maintenant.
 Je relâchai son visage et soupirai.
- Tu sais bien que je ne peux pas. Ma mère a été mutée ici, et son travail marche bien, au point de ne jamais la voir.
- Oh Marinou ... T’inquiète ta mère t’aimes toujours mais on a besoin plus que tout de toi là-bas !
- Désolée, impossible…
Il relâcha ses bras qu’il avait enroulés autour de mes épaules et se frotta la nuque.
- Bon alors je ne sais pas quoi faire.
Je relevai la tête et fronça les sourcils.
- Ça ne m’explique toujours pas ce que tu fais ici.
- A la base j’suis venue te chercher. Bon je crois que je vais rester ici plutôt.
- Ta mère est au courant que tu comptes rester ? 

Il me dévisagea et porta sa main a sa bouche.
- Ma…Marine ?!
- Dan ???!
- MARIIINE !
Il se jeta sur moi, je pleurai et rigolai. C’était Dan, mon meilleur de mon ancienne ville. On se connaît depuis très longtemps, et on s’aime beaucoup. C’est avec lui que je passais les meilleurs moments, et il me connaissait par cœur. Enfin me connais toujours j’espère. Lisa se gratta la gorge.
- Oh, voici Dan Périgny, meilleur ami d’enfance, et voici Lisa Androwski.
- Enchanté mademoiselle, dit Dan, tout sourire, a Lisa.
Elle gloussa.
- Enchantée de même, fit-elle en lui serrant la main.
Je souris, c’était agréable de voir mon ancien ami être amis avec Lisa.
- Bon j’espère que tu prends bien soin de Ma Marine ?
- Euh oui, je crois. A par que je viens de lui mettre du vomis tout vas bien. Tu m’en veux pas j’espère ?
- Oh t’inquiète ce n’est pas important, ce qui est important c’est que j’en ai moi sur mon T-shirt NY ! Regarde-moi ça, dit-il en soupirant, il est foutu. Bon au pire c’est pas si grave que ça.
- Mmh…Ouais. Mais Marine avait du sang partout, c’était affreux.
- T’exagère pas un peu ? J’en avais à peine. Répondis-je d’une voix faible.
- Marine tu saignais ? dis Dan avec inquiétude. Ça va mieux maintenant ?
Peu a peu je remarquais que leurs voix devenaient indistinctes, alors je portai ma main à mon front et la ressortie pleine de sang frai, mélangé a un peu de vomis. Beurk. Et je m’évanoui.

                                                         *  *   *


J’ouvris les yeux et retrouvai deux visages affolés au-dessus de moi.
- Tu crois qu’elle va bien ?! dit Lisa d’une voix tremblante
- Oui bien sûr…sorti Dan en me secouant. Héhoo la belle aux bois dormants, on se réveille.
- Hein ?! Arrêtez de crier. Vous me faites mal à la tête !
- Quoi, j’ai à peine chuchoté ! s’indigna mon meilleur ami.
- Chut !
Je portai la main à ma tête et toucha un bandage.
- Aïe, ça fait mal …
- Tu m’étonnes quelle idée d’aller au collège dans cet état ?!
- Il faut dire que quand tu n’es plus là pour m’encadrer, je fais pleins de bêtises, répondis-je avec amusement.
- Quoi et moi alors ?! Contra Lisa
- Oh, Mlle. Vomis, il y a deux minutes t’étais pas en train de tenir soin de ma marine c’est elle qui t’aidait j’te rappelle.
- Oh mais … Pff !
Puis elle alla dans la salle de bain se nettoyer tranquillement, et pour parallèlement me laisser seule avec mon ami de toujours. Et bien sûr pour montrer son indignation.
Dan soupira. Je remarquai que j’étais propre et dans un peignoir de bain.
- Mais… Enfaite on est où là ?
Il sourit.
- Eh bien bienvenue dans ma très chère demeure Marine.
Il écarta les bras pour me montrer l’étendue de sa « demeure ». C’était un petit appartement mignon, disposant d’un petit salon quand même spacieux, puis je distinguais une cuisine avec le matériel adéquat, puis un couloir qui devait mener à une chambre ou deux, avec des toilettes et, comme Lisa était partie par-là, certainement une salle de bain.
- Eh bien on peut dire que tu es bien installé. C’est mignon en tout cas.
- Et oui !
- Rassure-moi. C’est bien Lisa qui m’a lavé ?
- Oui t’inquiète pas je ne me suis pas aventuré car elle m’a vivement menacer que si j’entrai ne serai-ce qu’un orteil dans ma belle salle de bains, elle me ferait souffrir atrocement et me tuerai a petit feux, dit-il en prenant la voix de Lisa.
- Ah ok.
Je refis le nœud du peignoir pour éviter qu’il se relâche sans prévenir, et me levai brusquement.
- Oups.
La salle tanguai autour de moi je pris donc le temps de me rassoir puis en portant la main à ma blessure, me relever timidement, en ayant peur de nouveau voirla salle bouger. Dan m’observait sans mot dire.
- Quoi ? J’ai le bout du nez vert ?
- Non mais ce n’est pas normal tu ne m’as même pas demandé pourquoi je suis ici. Avant il suffisait que je m’absente une journée pour que tu me saute dessus pour me poser pleins de questions de pourquoi du comment. Tu m’adore toujours autant hein ? dit-il pensivement, avec une mine triste.
Je vins m’asseoir à cote de lui et posa ma tête sur son épaule entourant son buste de mes bras.
- Oh Dan je t’adore toujours autant, mais là désolée je n’ai pas eu le temps.
Je le serai contre moi et savourai nos retrouvailles en silence. Ça me faisait bizarre de sentir de nouveau son parfum.
- Bon alors raconte-moi pourquoi et tu là.
- J’ai fugué. Répondis-t-il simplement
Je sursautai et m’écartai pour le regarder mieux, de mes yeux écarquillés. Il évitait mon regard, mais je pris son visage dans ma main et le força à me regarder. Ce qu’il fit douloureusement.
- Tu as quoi ?!
- Tu sais je n’ai pas vraiment fugué, ma tante habite ici, et c’est son appartement, seulement elle n’est jamais là. Et bien sûr, ma mère est prévenue maintenant…Ah, ce que j’ai hâte d’être majeur. Enfin bref, t’imagine même pas comment c’est l’enfer sans toi là-bas ! Tout a changé, et le groupe a volé en éclat. Tu dois revenir, j’ai parfois l’impression d’être le seul qui remarque que tout le monde se disperse ! Les mecs deviennent irrespectueux de tes anciennes amies maintenant.
 Je relâchai son visage et soupirai.
- Tu sais bien que je ne peux pas. Ma mère a été mutée ici, et son travail marche bien, au point de ne jamais la voir.
- Oh Marinou ... T’inquiète ta mère t’aimes toujours mais on a besoin plus que tout de toi là-bas !
- Désolée, impossible…
Il relâcha ses bras qu’il avait enroulés autour de mes épaules et se frotta la nuque.
- Bon alors je ne sais pas quoi faire.
Je relevai la tête et fronça les sourcils.
- Ça ne m’explique toujours pas ce que tu fais ici.
- A la base j’suis venue te chercher. Bon je crois que je vais rester ici plutôt.
- Ta mère est au courant que tu comptes rester ? 
- Non, elle ne se doute de rien, elle a parlé avec ma tante, et c’est mis d’accord que je reste une semaine et pas plus, juste pour te voir.
- Tu devrai venir habiter à la maison je suis sure que ma mère dirai rien, puis ce serai plus responsable.
Il me fit un bisou sur le front.

- C’est gentil, mais t’inquiète ma tante est sympa et je me sens bien ici.
- Mmh ok.
Je me levai et pris une brosse qui trainait par la, puis commençai à me démêler mes cheveux.
- Je peux ?
Il me tendait la main puis me fis signe de lui donner la brosse. Je lui posai dans la main.
- Tu crains pas j’espère ?
- Non mais doucement quand même !
- Oui oui.
Il ma brossa alors les cheveux avec douceur, et je souris. Nous étions très proches, comme frère et sœur.
- Ta salle de bains et super !
La voix de Lisa retentis et elle fit son apparition. Elle portait une jupe noire avec des collants, et un T-shirt qui relâchai sous les aisselles, avec écrit London dessus..
- Je dérange ?
- Du tout ! dit-je tout sourire.
Elle me rendit mon sourire.
- Bon moi je dois rentrer et expliquer pourquoi je ne suis pas en cours a mes parents.
- Ouais moi aussi, ma mère risque d’être furieuse, répondis-je avec vitesse.
- Je te suis Marine, je veux bien jouer le rôle d’objet perturbateur, rajouta mon meilleur ami en riant.
Je souris à mon tour.
- Bon par contre je n’ai aucune idée de quel heure va rentrer ma mère.
- Moi ma mère doit être chez moi avec sa paperasse éternelle, marmonna Lisa pensivement.
- Bon comme on a le temps je propose qu’on te raccompagne chez toi Lisa ? A pied.
- Avec plaisir, dit-elle en tapant dans ses mains, par contre à pied je ne suis pas sure que tu puisses…Enfin tu vois, ton vertige et tout.
- T’inquiète ça va passer. Au pire j’ai une béquille là, me moquai-je en désignant vaguement Dan.
- Mais !
- Je rigole.
Tout en lui disant ça je lui ébouriffai ses cheveux mal coiffés après toute cette après-midi.
- Bon on y va ? S’impatienta Lisa.
- Let’s go, répondis Dan en se levant et en brandissant son poing vers l’avant.
Le nœud du peignoir frôla ma jambe, et me rappela que je n’étais même pas habillée.
- Attendez deux minutes je vais m’habiller.
- Dacc Dacc, répondis-t-ils.
Il ne faudrait pas que tu sorte comme ça, se serai dangereux pour toi.
- Quoi pourquoi tu dis ça ?
Il me dévisagea d’un air perplexe.
- Quoi ? J’ai dis quoi ? J’ai rien dis non ?

Alors ? :)

Hop, la suiiiite !

 

Je jetai mon sac sur mon lit, en soupirant. Puis m’affalai lourdement à ses côtés. Pendant le trajet en bus, Lisa et moi n’avions presque pas parler, à par pour me passer les devoirs. C’est quoi son problème quand même, on dirait qu’elle fait tout pour aider ce Matthieu.
Je ne la comprends pas. De plus, ce dernier ne m’intéressait aucunement.

En songeant a mes propres propos, je rougis, et plaqua mon coussin sur mon visage. Je rougissais pratiquement. Quelle idiote, bien sûr qu’il me plaisait ! Seulement, je ne voulais pas l’avouer, car j’avais peur de faire partis de toutes ces filles, qui passaient leurs journée a baver sur lui. Mon cœur battait normalement, pourtant, je le sentais cogner contre ma poitrine. Je posai ma main sur mon cœur, et savourais ce moment en seuls à seuls avec moi. C’était assez  agréable en fait.

Puis, ma tête tourna vers mon horloge. 13h30. Je regardais les aiguilles tourner, suivant la petite rouge qui parcourais les chiffres. Puis soudain, je pensai a ce que je venais de lire. 13h30…13H30 ?!
Je me levai brusquement, puis me cogna contre mon placard haut.
- Aïe ! fis-je.
Me rasseyant de force, j’appuyais ma main contre mon front. Gémissant, je préparais lentement mon sac, et sorti a temps pour attraper mon bus qui était là depuis 1 minute.
En accourant, j’entendais la voie de Lisa
- Attendez encore un peu, je suis sure qu’elle va arriver ! Elle est nouvelle, et est seulement en retard.
- Mademoiselle, son retard est son propre problème ! Je risque de mettre en retard touts ces élèves si je ne me dépêche pas, fit le chauffeuse en désignant les élèves qui bavardaient bruyamment derrière elle, faisant à peine attention a l‘heure a laquelle ils arriveraient au bahut.
- Mais, elle va arriver et…
- C’est bon, c’est bon on peut démarrer, fis-je en montant les marches du bus, essoufflée. Merci d’avoir attendu.
La chauffeuse grogna et mis le bus en marche. Lisa m’attira sur le siège et me secoua.
- Eh oh ! Tu voulais que je me fasse tuer au quoi ? J’ai failli me faire écorcher vif par cette … vilaine chauffeuse ! Dit elle avec ironie.
- Merci, merci, dis-je tant bien que mal , entre deux inspirations.
- Mmf, de rien.
- Désolée encore, mais ça fait assez mal de se prendre un coin de meuble dans le front.
- Sûr. Mais… Quoi ?!
Ses yeux s’agrandirent, et elle m’examina rapidement.
- Ouch, ça saigne ! dit-elle d’une voix paniquée.
- Tu m’étonne. T’inquiète ça va aller. 
Ses yeux étaient agrandit de terreur, et elle tressaillit.
- Quoi ? C’est si terrible que ça … ?
- Je… J’ai horreur du sang et là…

Et elle vomis. Ok, c’est dégueulasse. Ok, j’en avais partout. Ok tout le monde nous regardaient et poussaient des cris de dégouts. Mais Lisa n’en restait pas moins mon amie.
- Arrêtez vous ! criais je au chauffeur.
Elle tira sur le frein et ouvrit les portes.
- Ca remonte ! lâcha Lisa, entre deux hoquet.
- C’est bon retiens toi ! 
Dehors, Lisa vida toutes ses tripes, tandis que je retenais ses cheveux, et disait au car de s’en aller. Soit dit en passant, il ne se le fit pas dire deux fois.
- Ca va aller, ca va aller…ne faisais je que de répéter a Lisa qui sanglotait.
Puis se fut le silence. Elle renifla, et releva sa tête. Des mèches de cheveux étaient collés a son visage bouffi. 
- Je dois puer…
Malgré notre situation non confortable, je ne pus m’empêcher de rire un petit peu.
- On fait comment pour aller au Collège comme ça ? dit elle en relookant nos vêtements.
- On y va pas, répondis-je simplement.
Alors une silhouette se détacha sur la rue. Elle marchait tête basse, et avançait rapidement. Elle ne semblait pas nous voir, et me percuta. Son t-shirt laissa alors paraitre des taches de vomis. Lisa retint sa respiration.
- Putain ! Mon t-shirt NY est pourri maintenant ! Il releva ses yeux et me fixa rageusement. Espèce de …

Mais qui est-il ? :o 

Chapitre 5 !




-Salut, dit-il une lueur amusée dans ces yeux.
J’avais honte. Très honte. J’avalais bruyammant ma crêpe.
- Tu as un peu de Nutella, juste ici, en montrant du doigt un coin de ma bouche.
C’en fut trop.
- Je dois y aller, dis-je en faisant mine de me lever
- Non reste ! cria-t-il, puis il baissa le ton, comme s’il avait peur de se faire entendre. Reste, on doit s’expliquer.
Il avait poser sa main sur la mienne, pour m’éviter de partir. Ayant peur de ce contact je retirai ma main comme si la sienne m’avait brulée, et je vis un lueur blessée passer dans ses yeux. Puis je remarquai que plusieurs personne me regardaient comme si j’étais folle. Bon autant en finir une bonne fois pour toute. Sous ses yeux insistants, je me rassis en soupirant.
- Bon, tu me veux quoi ? lâchai-je d’un air froid
Il souris, heureux d’avoir réussi a me convaincre.
- Alors, t’es nouvelle ? Tu te plais ici ?
- Oui, merci de s’inquiéter pour moi Mr.Inconnu. C’est bon, je peux partir ?
- Non ! J’ai pas fini ! Mr.Inconnu ? Je me présente alors ? Matthieu Tefier, ravis de te rencontrer, puis sans me laisser répondre il continua sa phrase. Bon, simplement, pourquoi tu me déteste comme ça ?
- Je ne te déteste pas.
- Tu parles ! Tu m’as carrément ignorer quand tu t’es percuté a moi !
- Hum, tu veux dire quand tu m’as poussée.
- Quoi ? Je n’ai jamais entendu un mensonge pareil ! 
Je me retenais de sourire. Pourquoi ? Je ne sais pas.
-Si,si. Tu m’as poussée espèce d’idiot
- Tu me connais a peine, et tu ose me traiter d’ « idiot » ? il fit mine de prendre un air outré.
- Oui ! Tu le merite largement, tu m’as foutu la honte
Il prit un air sérieux.
- Ecoute, je suis désolé mais vraiment, je n’ai pas fais exprès. C’est gamin de se comporter comme tu le fais…
Cette fois ma colère monta, rapidement, sans que je m’en rende compte.
- Pardon ?! Tu n’as pas a me dicter ma conduite ! Serieux, je sais pas ce que je fous avec toi ! 
- Mais…
Sans lui laisser le temps de finir, je me levais et alla rendre mon plateau. Puis je sorti furieusement de la cafet. Je n’avais regardé personne, pourtant, je savais que tout le monde me regardaient. Ainsi que Matthieu. J’étais très contente de ma sortie. Pourtant, le première chose que je fis en sortant, c’est trébucher. J’entendis des rires a l’interieur de la cafet, et rougis de honte.
Lisa m’attendait dehors, et évitait de croiser mon regard. Elle se racla la gorge.
- Je crois que c’est bientôt l’heure de retourner au collège. On devrait se dépêcher d’aller chercher nos affaires chez nous. On va prendre le bus.
Elle commença a marcher, et je la suivis. Au bout d’un moment, elle brisa le silence gênant qui c’était installé entre nous.
- C’était… pas trop sympas.
- De ?
Je savais de quoi elle parlait, mais j’essayais de gagner du temps. Elle fronça les sourcils et dédaigna enfin me regarder, dans les yeux.
- Ecoute, on sait toute les deux qu’il ne te veut aucun mal, je dirais même le contraire. Elle s’essuya le front avec le dos de sa main, et continua. Tu devrais lui laisser une chance, de plus qu’il ne t’as absolument rien fait.
J’allai me lancer dans un discours pénible, mais Lisa me stoppa.
- C’est bon, ne ramène pas tes excuses pénibles...Désolée, c’est méchant ce que je viens de dire. Je voulais juste te faire comprendre que franchement, beaucoup de personne risquent de te voir sous un mauvais œil. Tu t’es fâché contre les mauvaises personnes. Vu comme ça, ça paraît pas si grave, mais je te jure que de conséquences plus ou moins graves peuvent t’arriver, si on sait que tu es détesté de tous.
Je restais bouche bée devant son discours.
- Bon je vais faire un effort, mais je ne te promet rien.
Elle souris, et son visage s’éclaira instantanément.
- Cool ! 
Le bus arriva, et mit fin à notre conversation

Point de vue de Matthieu :

Hmm... Je ne la comprends pas. Ce n'est pas normal. Depuis quand suis-je obligé de faire des effort pour parler a une fille ? ... Décidément, cette fille m'agaçe. Mais je ne m'avourai pas vaincu pour autant...!

Voilaa...:)

Et voilà, le prochain chapitre.

Elle me regarda anxieusement, comme si elle cherchait la solution à un terrible problème de maths. Puis son visage s’éclaira.
- Ça te dit de venir manger un petit bout à la cafet’ ?
- Euh…Ma mère va s’inquiéter, et elle doit m’att… » Mais qu’es-ce que je racontais ? Ma mère était presque toujours absente. Et mon père travaillait. J’étais sûre que mon frère ne rentrerait pas a la maison de toute façon. Et puis…Bien sûr que j’avais envie d’y aller ! 
- Ok, me repris-je.
Lisa souris, et me tira par la manche comme une gamine surexcitée.
- Non mais attend, tu vas voir les repas son trop bon la bas, puis t’imagine pas la tonne de beaux mecs qui y trainent ! Oh, la vue et MA-GNI-FIQUE, la mer et tout quoi ! Bon après faut avoir les bonnes places, mais tout de même.
Elle continuait de parler tout en marchant, appuyant ces propos par des gestes. Je souris, après une journée comme ça, ça faisait du bien de se lâcher un peu. Alors mon cœur commençait a s’alléger.
- La voilà !
Lisa me montra du doigt une grande cafétéria avec écrit « Discy » dessus. La cafétéria Discy ? Original. Lisa trépignait sur place. 
- Aller, je crève de faim ! cria-t-elle
- Moi aussi ! répondis-je gagnée par son entrain.
Les portes d’entrée dépassée, j’humais l’odeur délicieuse de nourriture de touts genres. Les agréables discutions qui sortait du réfectoire me ramena a mon passé.
- Cool, les filles sont justes là.
Nous nous approchâmes de la table, composée des Jumelles et d’une fille que je ne connaissais pas, mais qui était dans ma classe. Il y avait aussi Damien, Antoine et Rémy. Il étaient six, a une table a 8. Ouf, juste le nombre qu’il fallait.
Remarquant qu’on s’approchait d’eux ils nous firent signe.
- Hey, vous avez une petite faim ? nous lança Damien.
- Ouep ! lui répondis Lucie, tout sourire.
Puis il me jeta un regarde appuyé, a bout de 2 secondes je me sentis gênée et essayait de ne pas me tortiller.
- Vous avez peut être oublié quelque chose non ?
Mais de quoi parlait-il ? Cette histoire commençait a m’agacer. Je ramenai ma main a ma bouche, songeant a mordiller mes ongles, un tic qui me venait quand je ne savais pas quoi faire.
Lisa me regarda et se tapa la main sur le front
- Mon dieu qu’on est bête ! Il faudrait quand même que nous allions chercher de quoi manger Marine !
J’arrêtais de me ronger les ongle, confuse. Puis comme si on nous avait donner le top départ, toute la table éclata de rire. Alors Lisa se leva, et je la suivais, manquant de trébucher.
- Ah lala, lâcha cette dernière, ta journée n’est peut être pas si terrible que ça.
- Moui peut être !
On ramassa nos plateaux, et je choisi mon plat : Steak frite
Banal mais bon ! Puis revenant sur nos pas, avec nos plateaux, on s’assis a notre table. Damien avait entreprit de faire tomber son yaourt de chocolat dans son plat, les Jumelles dégoutées mais tout de même mortes de rire, ne faisait que de le regarder. Je mangeai, replongeant dans mes pensées.
- Aller ! Trinquons a l’honneur de notre nouvelle amie ! lança Lisa. Pour MARINE ! fit elle avant de lever son verre d’eau haut.
-Pour MARINE ! répétèrent les autre d’une seule voix, en levant aussi leurs verres.
Les verres trinquèrent et ils éclatèrent de rire, je souris, en rougissant, leur suppliant d’arrêter, histoire de ne pas attirer encore plus l’attention sur nous.
- On s’en fout, on les connais pas ! cria Damien, avant de rire de plus belle.
En effet, les yeux de toute la cafétéria étaient posés sur nous, et certains nous pointaient du doigt en rigolant. Je rigolais aussi le cœur léger.
Mon frère choisi ce moment pour rentrer dans la cafet‘, avec ses amis. Il me souris en faisant un clin d’œil avant d’aller s’installer un peu plus loin. Je souris. Alors, comme ça, il n’avait pas tort, je me faisais vite des amis. Enfin…grâce a Lisa.
Alors mon regarde se posa, sur la fille assise a notre table, que je ne connaissais pas.
- Hum…Rassure moi, tu n’es pas un prof, dis-je d’une traite.
Les Jumelles gloussèrent et Damien souris.
-Oh non, ne t’inquiète pas je suis Zendaya Rolet. Ravis de te rencontrer ! dit-elle avec son petit sourire timide.
- Moi c’est Marine. Ravie aussi.
- Oh mince ! On doit y aller Jumelle, lança Éléonore. J’ai promis a maman qu’on rentrerai avant 13h ! 
Je jetai un coup d’œil a ma montre. Elle affichai 12h40.
- On doit y aller aussi les mecs, on a basket, rajouta Damien.
Alors, en quelques minutes, la table se déserta, ne resta plus que Lisa. 
- Bon on fait quoi, et si…Alors ses yeux s’écarquillèrent et elle rougit. Je reviens Marine.
- Non attends ne me laisse pas tout seu…
Trop tard, elle avait disparu au coin du mur, me laissant un peu pommée, moi et mon plateau.
Hmf, de quoi avais-je l’air ?
Mes yeux plongés dans mon désert, – soit disant passant, une énorme crêpe remplie généreusement de Nutella – mordant dedans, je savourais le gout exquis de cette saveur.
Quand Lisa reviendra-t-elle ? Alors quelqu’un s’assit a ma table. J’arrêtais de mâcher et leva les yeux, m’attendant a voir Lisa, au pire Lucie.
- Ah te voilà enfin, che commenchais a m’im…commençais-je la bouche pleine
Quoi ? Encore lui ? Les mec de ce matin ?

Voilà j'espere que ça vous a plu. ^^